Le mot du thérapeute - qui suis-je ? - Isabelle Siac, psychothérapeute clinicienne
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QUELQUES MOTS SUR MOI

Isabelle SIAC
50 ans, 3 enfants (24, 21, 13 ans).

Après des études à Sciences Po et à Paris IX-Dauphine, j’ai travaillé dans une banque pendant sept ans. J’ai ensuite assuré la direction d’une PME pendant plus de deux ans, avant de retrouver une grande entreprise, où j’ai été directrice des ressources humaines pendant quatre ans.

 

En 2000, j’entame une psychothérapie, qui va accompagner les moments forts d’une période où tout s’est accéléré, sur les plans personnels comme professionnels. Au cours de presque six ans de travail sur moi j’ai eu le sentiment d’une véritable mue, la compréhension de soi rendant le quotidien de plus en plus paisible, de moins en moins douloureux.

 

Cette mue m’a amenée à, entre autres, à quitter l’entreprise pour entamer une formation de psychologue à Paris V. Mon aventure personnelle de psychothérapie s’y est formalisée, conceptualisée. Et c’est au cours de mes années d’études, et surtout de mes stages à l’hôpital, que mes centres d’intérêt se sont précisés : la douleur psychique qui passe par le corps ; le tournant de l’adolescence ; la peur du changement ; le processus thérapeutique de mise à jour très progressive et tâtonnante de tout ce qui nous a façonné ; l’impact qu’on peut avoir ou pas sur sa vie ; la possibilité de ne pas se laisser envahir par le besoin de sensations fortes mais d’en faire un plus dans une vie pleinement vécue, la meilleure utilisation possible de l’énergie que chacun a en soi…

 

J’ai finalement ouvert mon cabinet, en juin 2007. Depuis, je n’ai jamais cessé de questionner et remettre en jeu ma pratique, en me formant, en lisant, en écrivant, en échangeant avec des pairs, et bien sûr en apprenant, au quotidien, des patients.

Mon aventure personnelle de psychothérapie s’y est formalisée, conceptualisée. Et c’est au cours de mes années d’études, et surtout de mes stages à l’hôpital, que mes centres d’intérêt se sont précisés : la douleur psychique qui passe par le corps ; le tournant de l’adolescence ; la peur du changement ; le processus thérapeutique de mise à jour très progressive et tâtonnante de tout ce qui nous a façonné ; l’impact qu’on peut avoir ou pas sur sa vie ; la possibilité de ne pas se laisser envahir par le besoin de sensations fortes mais d’en faire un plus dans une vie pleinement vécue, la meilleure utilisation possible de l’énergie que chacun a en soi…

Mon métier

Je conçois mon métier comme celui d’un accompagnateur de maturation. Mon expérience personnelle me fait penser que l’introspection en soi est vaine si elle ne trouve pas à se projeter dans un miroir animé. C’est ce que je m’efforce d’être : une glace réfléchissante. Forcément subjective, bien sûr, mais dont la subjectivité oriente précisément le patient vers autre chose que ses habitudes.

Or le travail thérapeutique, c’est bien ça : mettre à jour des habitudes pour n’en garder que les meilleures. En somme, comme une adolescence idéale, où l’on pourrait faire le tri des apports parentaux, en ne gardant que ceux qui apportent la confiance.