Isabelle SIAC
50 ans, 3 enfants (24, 21, 13 ans).
Mon aventure personnelle de psychothérapie s’y est formalisée, conceptualisée. Et c’est au cours de mes années d’études, et surtout de mes stages à l’hôpital, que mes centres d’intérêt se sont précisés : la douleur psychique qui passe par le corps ; le tournant de l’adolescence ; la peur du changement ; le processus thérapeutique de mise à jour très progressive et tâtonnante de tout ce qui nous a façonné ; l’impact qu’on peut avoir ou pas sur sa vie ; la possibilité de ne pas se laisser envahir par le besoin de sensations fortes mais d’en faire un plus dans une vie pleinement vécue, la meilleure utilisation possible de l’énergie que chacun a en soi…
Mon métier
Je conçois mon métier comme celui d’un accompagnateur de maturation. Mon expérience personnelle me fait penser que l’introspection en soi est vaine si elle ne trouve pas à se projeter dans un miroir animé. C’est ce que je m’efforce d’être : une glace réfléchissante. Forcément subjective, bien sûr, mais dont la subjectivité oriente précisément le patient vers autre chose que ses habitudes.
Or le travail thérapeutique, c’est bien ça : mettre à jour des habitudes pour n’en garder que les meilleures. En somme, comme une adolescence idéale, où l’on pourrait faire le tri des apports parentaux, en ne gardant que ceux qui apportent la confiance.